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JAPON / INDE

MICRO- PLANTATION

d'AKIRA MIYAWAKI

Une réponse au changement climatique

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A SAVOIR

L’augmentation de la biodiversité induit une stabilisation de l’écosystème forestier.

Plus les espèces présentes sont nombreuses, moins le risque est grand que l’une d’elles se développe au détriment des autres, car il se trouve toujours un adversaire pour se mettre en travers de son chemin.

Peter Wohlleben

"La vie secrète des arbres"

Aujourd’hui en France, 75% de la population réside en zone urbaine.
Avec la multiplication des épisodes caniculaires et la formation d’îlots de chaleur, l’atmosphère de nos villes devient suffocante. 
Les arbres sont l’une des solutions les plus évidentes pour rafraîchir et purifier nos espaces de vie. 


Les plantations inspirées de la méthode MIYAWAKI, écosystèmes autonomes,  matures en 20 ans, représentent un levier puissant de lutte contre les dérèglements climatiques.

Basé sur une sélection de plusieurs essences locales, celles-ci sont sélectionnés selon une identification de la végétation naturelle potentielle qui indique toutes les essences autochtones d’un milieu

donné. 
Cette technique de polycutlure accélère le processus de sélection naturelle qui s’opère naturellement au sein d’une forêt en croissance. Elle permet d’obtenir une plantation plus stable et plus robuste. C'est une application directe de ce qu'on appelle le biomimétisme.

La méthode se déroule en 4 étapes fondamentales :
1) sélection d'une grande variété d'essences natives de la région
2) fertilisation du sol grâce à des matériaux naturels avant la plantation
3) plantation de 2 à 3 arbres au m2
4) paillage et entretien pendant 3 ans


Après trois ans, les arbres font environ 3 mètres de hauteur. 
A ce stade, la plantation n'a plus besoin d'entretien mais de quelques regards bienveillants pour l'accompagner dans sa lente émergence.

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CONCERNANT LA DENSITE D'ARBRES

COLLECTIVEMENT ET EN RÉSEAU, la capacité d’adaptation des arbres est généralement supérieure à celle d'individus isolés. Ils s’associent à d’autres arbres et à d'autres végétaux et, dans le cadre de réseaux d’échanges, bénéficient de complémentarités: pour l'ombrage, l'humidité du sol et de l’air, le partage de ressources par communication racinaire et mycorhizienne et par l’intermédiaire de la faune (pollinisateurs, etc.).

C’est pourquoi lorsque les arbres sont trop isolés, et en dessous d’un maillage minimal, un processus de désertification s’amorce.
 

Les mycorhizes (associations symbiotiques entre des champignons et les racines des plantes) peuvent être vues comme le prolongement des racines. Réseau d'adduction "d'eau courante", elles permettent une absorption de l'eau plus importante grâce à une plus grande force de succion et une exploitation, au bénéfice des plantes, des sels minéraux (N, P, K, Ca, Mg...) du sol. Le carbone issu de la photosynthèse est quant à lui redistribué par les plantes aux champignons comme monnaie d'échange. Les mycorhizes contribuent également à la santé et à la vitalité des plantes en les protégeant des stress physiques, chimiques et biologiques.

Source : 

Arbre et climat, le champ des possibles

de Pierre Scheercousse, Bruno Sirven, Emilie Bourgade

Arbre & paysage 32

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