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LA LPO et L'URBANISME

Dernière mise à jour : 22 oct. 2019

La Ligue de Protection des Oiseaux intègre les préoccupations liées à l’urbanisme dans son champ d’action. L’artificialisation des sols entraînant fragmentation et destruction des écosystèmes est une des principales menaces responsables de l’érosion actuelle de la biodiversité.

La LPO France porte la voix de la biodiversité dans des groupes de travail nationaux : Plan Bâtiment durable, Comité technique écoquartiers, évolution du référentiel HQE, élaboration du référentiel Biodivercity. Elle est, d’autre part, et tout comme les associations locales, régulièrement interpellée par ses partenaires privés et publics sur cette thématique.


Arboretoom vous invite à parcourir leur site internet dédié à cette thématique pour y découvrir, entre autre, quelques documents très utiles pour positionner tout type de projet ayant pour vocation la création d'espaces de biodiversité urbaine.

Par exemple, en ce qui concerne les arbres :

" les pieds d’arbres : souvent imperméabilisé ou délaissé, le pied d’arbre peut pourtant devenir un véritable petit écosystème. Aujourd’hui, ce micro-espace est pris en compte et mieux adapté au développement naturel : un simple revêtement perméable ou des plantations bien choisies ont un effet favorable sur la biodiversité.
Les parcs, jardins et squares : ce sont généralement les plus grands espaces paysagers en ville, primordiaux pour le maintien et le développement de la biodiversité.
Les espaces verts d’accompagnement : terre-pleins, parvis, abords de bâtiments (privés ou publics). Espaces d’interface, ils peuvent être des relais efficaces pour la biodiversité grâce à la présence d’habitats potentiels pour la faune et la flore.

Cette initiative permet d'entrer pleinement dans le sujet indissociable de toute dynamique de plantation d'arbre en ville: la biodiversité urbaine.

Les documents créés par la LPO entendent, par "nature en ville" ou "nature urbaine", la faune et la flore spontanées et sauvages, vivant indépendamment de l’homme, bien qu’à

proximité de lui.

Les animaux domestiques ou les plantes horticoles ne sont pas intégrés à la réflexion quoiqu'il serait intéressant d'aborder la problématique du chat, grand prédateur de passereaux et de rongeurs. Les espèces rares et protégées, exotiques, considérées comme ayant une forte valeur patrimoniale, ne sont pas non plus comptabilisées même si certains jardins botaniques peuvent être également considérés comme des refuges pour la biodiversité : le simple fait que ces jardins patrimoniaux soient largement visités, représentent une source de perturbation régulière de la biodiversité en place et donc, la fragilise.


Parallèlement, certaines espèces "communes", comme la plupart des essences locales, sont finalement méconnues du public et quelques-unes d’entre elles, bien que non menacées d’extinction, présentent un déclin plus ou moins accentué.


Agir pour la nature en ville permet donc de préserver la biodiversité en travaillant sur les quatre niveaux complémentaires suivants :
● conserver un lien avec la nature pour des habitants pouvant en être privés,
● contribuer à apporter une qualité de vie et un cadre de travail avantageux,
● permettre de créer ou de gérer les espaces végétalisés de manière qualitative, en termes d'écologie, pour un développement de la nature en ville,
● favoriser une morphologie urbaine plus perméable à la biodiversité pour limiter les discontinuités écologiques.


Pour en savoir plus, visitez le site internet de la LPO :

https://urbanisme-bati-biodiversite.fr/



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